- attifage
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⇒ATTIFAGE, subst. masc.Fam., souvent péj. Manière d'être attifé. Synon. plus usité attifement :• 1. [Fadette] — Voilà donc, Landry, tout mon tort envers les autres, c'est de ne point chercher à quêter leur pitié ou leur indulgence pour ma laideur. C'est de me montrer à eux sans aucun attifage pour la déguiser...G. SAND, La Petite Fadette, 1849, p. 164.• 2. À midi sonnant elle [Mme Gorgibus] réintégrait le logis pour en sortir à une heure, (...) et promener sur les remparts ses trois chats blancs, trois amours de minets enrubannés de nœuds de satin : grosses coques et l'air, dans leur attifage grotesque, de trois petites Madame Gorgibus.J. LORRAIN, Contes pour lire à la chandelle, 1897, p. 52.Rem. Lar. 19e signale, s.v. attifage : ,,on dit aussi attifement qui est plus usité``. S. v. attifement, il renvoie à attifage. Nouv. Lar. ill. et Pt Lar. 1906 admettent attifement ou attifage.PRONONC. :[
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ÉTYMOL. ET HIST. — 1574 « ornement, attifement » (MOSIMMANUEL, Dict. trium ling. lat., gall., germ. ds GDF. Compl. : Attifage, attiffement, coeffement), attest. isolée; repris en 1849, supra.BBG. — DUCH. Beauté 1960, p. 94. — WEXLER (P. J.). Pour l'ét. du vocab. des vaudevilles. In : [Mél. Cohen (M.)]. The Hague-Paris, 1970, p. 210.attifage [atifaʒ] n. m.❖♦ Rare. Action de s'attifer; résultat de cette action. Manière d'être attifé. ⇒ Attifement.1 (…) tout mon tort envers les autres, c'est de ne point chercher à quêter leur pitié ou leur indulgence pour ma laideur. C'est de me montrer à eux sans aucun attifage pour la déguiser (…)G. Sand, la Petite Fadette, XIX.2 Mais je n'enregistrais pas ces charmes, ces séductions, ces attifages, ces afféteries, j'allais surprendre leur personnalité. Lumière ! on tourne !B. Cendrars, Trop c'est trop, « Un homme heureux », p. 190.
Encyclopédie Universelle. 2012.